La Rétromobile rime chaque année avec la fin des quelques mois d'hibernation automobile, alors même si ce n'est pas aussi agréable de les voir à l'air libre et que c'est très difficile de faire de bonnes photos, la qualité des modèles, et l'ambiance rendent ce salon incontournable.
C'est parti pour la 41ème édition de Rétromobile.
C'est parti pour la 41ème édition de Rétromobile.
Et on commence fort chez Renault avec l'Alpine A442B ayant remportée les 24h du Mans en 1978 avec D. Pironi et J.P. Jaussaud.
A gauche une Renault RE40 de 1983, turbocompressée et premier châssis composite de chez Renault, très compétitive, Alain Prost remporta à son volant 4 victoires et 3 podium. Finalement il perdit le titre pour 2 points au profit Nelson Piquet et sa Brabham qui fut reconnu coupable d'utiliser une essence illégale mais Renault renonce à récupérer le titre sur tapis vert.
Personnellement les années 80/90 sont mes années de F1 préférés, que ce soit au niveau du design, du bruit (surtout à la fin des années 90) et des duels, ces F1 me font rêver.
A droite, une R26 de 2006, championne du monde pilote et constructeur avec Fernando Alonso (7 victoires, 7 podiums) devançant la Ferrari de Michael Schumacher.
Personnellement les années 80/90 sont mes années de F1 préférés, que ce soit au niveau du design, du bruit (surtout à la fin des années 90) et des duels, ces F1 me font rêver.
A droite, une R26 de 2006, championne du monde pilote et constructeur avec Fernando Alonso (7 victoires, 7 podiums) devançant la Ferrari de Michael Schumacher.
Gros stand chez Porsche avec une 718 W-RS Spyder à gauche, châssis 047, elle a couru dans le monde entier durant quatre années ce qui lui valu le surnom de "grossmutter" (grand-mère) dans des endroits aussi divers que la Californie, les Bahamas, Porto Rico ou Le Mans!
En 1961, avec un moteur 4 cylindres et ne pesant que 680kg, Jo Bonnier et Dan Gurney finirent deuxième à la Targa Florio. L'année suivante, cette fois avec un huit cylindres de deux litres, elle termina troisième de la Targa Florio et des 1000 kilomètres du Nürburgring
A droite c'est la 911 GT1 98 vainqueur du Mans 1998.
En 1961, avec un moteur 4 cylindres et ne pesant que 680kg, Jo Bonnier et Dan Gurney finirent deuxième à la Targa Florio. L'année suivante, cette fois avec un huit cylindres de deux litres, elle termina troisième de la Targa Florio et des 1000 kilomètres du Nürburgring
A droite c'est la 911 GT1 98 vainqueur du Mans 1998.
Voici un joli stand chez Histoire D'auto avec une très jolie Lola T70 MKIII en noire avec une AC Cobra à ses cotées et une magnifique Ferrari 250 GT Pininfarina Cabriolet pour finir.
Rétromobile c'est aussi l'assurance de voir un plateau très varié, une magnifique Ferrari 275 et Porsche 356 sur le stand MMC à gauche.
A droite une Peugeot 205 T16 victorieuse au Monte Carlo et au rallye de Suède en 1985 aux mains d'Ari Vatanen.
A droite une Peugeot 205 T16 victorieuse au Monte Carlo et au rallye de Suède en 1985 aux mains d'Ari Vatanen.
Toujours du lourd chez Lukas Huni avec ici une Jaguar Type D chassis XKD524, qui est restée 48 ans chez son premier propriétaire et dispose encore de sa peinture d'origine, et une Jaguar XKSS derrière.
Quelques modèles modernes sont également présents avec une Bugatti Veyron SuperSport de 1200ch à gauche et le prototype crée par Bugatti pour le jeux vidéo Gran Turismo 6 appelée Vision GT.
Ferrari 250 GT Lusso à gauche et Maserati 300S châssis 3065, propriété de la collection Schlumpf.
Puis, voici à mes yeux, aux cotés de Fiskens le plus beau stand du Salon : Tradex SRL.
A droite c'est une Porsche 907, châssis 031, qui a couru à Daytona, Sebring et Le Mans entre 1969 et 1972. Elle a terminé quatrième à Sebring.
Introduite en 1967 par Porsche, elle fut le premier modèle crée spécifiquement dans l'objectif ultime : gagner les 24H du Mans. Pour cela Porsche innova et plaça le siège du pilote à droite dans l'habitacle, alors que les véhicules ont habituellement le siège pilote du côté gauche. Cela permettait une meilleur répartition des masses dans les virages puisque presque tout les circuits tournent dans le sens des aiguilles d'une montre et la majorité des virages sont donc des virages à droite.Elle fut équipée d'un Flat 6 à la base avant de passer à un huit cylindres en 1968.
La 907 réussit à s'imposer à plusieurs reprises dont un triplée d'entrée de jeu aux 24H de Daytona, seulement concurrencée par les GT40. Elle marqua également l'entrée dans le grand bain de Jo Siffert et le retour d'Hans Hermann, pilotes qui vont devenir de véritables emblèmes de la marque de Zuffenhausen.
En 1969 elle fut remplacée par la 908.
A gauche une Ferrari 512S Coda Lunga, chassis 1016. Engagée par la Scuderia Filipinetti en 1970 elle termina 6ème de la Targa Florio dans sa version S normale, puis elle apparut dans le film Le Mans de Steve Mcqueen.
A droite c'est une Porsche 907, châssis 031, qui a couru à Daytona, Sebring et Le Mans entre 1969 et 1972. Elle a terminé quatrième à Sebring.
Introduite en 1967 par Porsche, elle fut le premier modèle crée spécifiquement dans l'objectif ultime : gagner les 24H du Mans. Pour cela Porsche innova et plaça le siège du pilote à droite dans l'habitacle, alors que les véhicules ont habituellement le siège pilote du côté gauche. Cela permettait une meilleur répartition des masses dans les virages puisque presque tout les circuits tournent dans le sens des aiguilles d'une montre et la majorité des virages sont donc des virages à droite.Elle fut équipée d'un Flat 6 à la base avant de passer à un huit cylindres en 1968.
La 907 réussit à s'imposer à plusieurs reprises dont un triplée d'entrée de jeu aux 24H de Daytona, seulement concurrencée par les GT40. Elle marqua également l'entrée dans le grand bain de Jo Siffert et le retour d'Hans Hermann, pilotes qui vont devenir de véritables emblèmes de la marque de Zuffenhausen.
En 1969 elle fut remplacée par la 908.
A gauche une Ferrari 512S Coda Lunga, chassis 1016. Engagée par la Scuderia Filipinetti en 1970 elle termina 6ème de la Targa Florio dans sa version S normale, puis elle apparut dans le film Le Mans de Steve Mcqueen.
A gauche de la Porsche c'est une Alpine A220, V8 de 3 litres. Peu fiable elle ne réussit à terminer presque aucune course. Je l'ai confondu au premier regard avec une Matra MS630, honte à moi.
Pour compléter le stand, une magnifique Ferrari 312 B3, châssis 010, qui a couru en 1973 avec Jacky Ickx (5ème en France, 6ème en Suède). En 1974, elle fut attribuée à Niki Lauda mais servit surtout de voiture de réserve.
Après quelques améliorations, la voiture s'avère bien plus performante en 1974 et Nikki Lauda remporta 2 victoires et réussit quelques podiums avec les autres châssis. Ferrari termina deuxième du championnat constructeur et Clay Regazzoni, l'autre pilote Ferrari, deuxième du championnat pilote.
Enfin, à droite une voiture que j'adore: la Porsche 911 Carrera RSR 3.0L de 1974.
Après quelques améliorations, la voiture s'avère bien plus performante en 1974 et Nikki Lauda remporta 2 victoires et réussit quelques podiums avec les autres châssis. Ferrari termina deuxième du championnat constructeur et Clay Regazzoni, l'autre pilote Ferrari, deuxième du championnat pilote.
Enfin, à droite une voiture que j'adore: la Porsche 911 Carrera RSR 3.0L de 1974.
En bleu, une Ferrari 212 Inter Signale, châssis 0161EL, qui a terminé deuxième de la Carrera Panamericana en 1951.
On continue ensuite avec cette Porsche Carrera RSR 2.8 de 1973, châssis 911 360 0705, qui a remporté la victoire au général lors des 12 Heures de Sebring 1973.
On continue ensuite avec cette Porsche Carrera RSR 2.8 de 1973, châssis 911 360 0705, qui a remporté la victoire au général lors des 12 Heures de Sebring 1973.
Une Ferrari 288 GTO et une F40 à droite, malheureusement pas très bien placées pour les photos, comme pas mal de voitures à la Rétromobile. Et dire que ces deux voitures se vendent chacune plus d'1,5 millions de dollars maintenant, de quoi refroidir plus d'un passionné..
Passons maintenant à l'un des points les plus intéressants du salon, la vente Artcurial.
Pour commencer voici une superbe 250 GT SWB, châssis 4065GT, dernier des 165 châssis produits et livrées aux Etats-Unis. Elle fut acquis par un français en 1982 qui la fit rouler à de nombreux évènements historiques. Cela fait presque 35 ans qu'elle appartient à la même famille. Estimée entre 9 et 12 millions d'euros, elle n'a pas trouvé preneur (vendue en dessous du prix de réserve).
Pour commencer voici une superbe 250 GT SWB, châssis 4065GT, dernier des 165 châssis produits et livrées aux Etats-Unis. Elle fut acquis par un français en 1982 qui la fit rouler à de nombreux évènements historiques. Cela fait presque 35 ans qu'elle appartient à la même famille. Estimée entre 9 et 12 millions d'euros, elle n'a pas trouvé preneur (vendue en dessous du prix de réserve).
A gauche une Porsche 959 Komfort, livrée neuve au pilote de motocross André Malherbe en 1988 et estimée entre 1,2 et 1,4 millions d'euros elle n'a pas trouvé d'acheteur. En ce début d'année, le marché des Porsche semble stagner pour la première fois depuis longtemps.
A droite l'unique Ferrari Testarorra Spyder, elle fut construite lors la prise de contrôle de Fiat-Ferrari par Gianni Agnelli en 1986. Elle dispose d'une système unique pour l'époque d'embrayage automatique pour permettre un maniement plus aisé de la boîte de vitesses (Agnelli était partiellement handicapé de la jambe droite). Estimée entre 700.000 et 900.000 euros elle a été vendue 1,2 millions.
A droite l'unique Ferrari Testarorra Spyder, elle fut construite lors la prise de contrôle de Fiat-Ferrari par Gianni Agnelli en 1986. Elle dispose d'une système unique pour l'époque d'embrayage automatique pour permettre un maniement plus aisé de la boîte de vitesses (Agnelli était partiellement handicapé de la jambe droite). Estimée entre 700.000 et 900.000 euros elle a été vendue 1,2 millions.
A gauche une Lamborghini Diablo vendue 202.00 euros pile dans l'estimation.
A droite une autre voiture très rare, il s'agit d'une Bugatti EB112. En 1995, Bugatti est en faillite et quelques actifs se retrouvent à la vente, dont 3 châssis d'EB112 de pré-série non achevés. Giedo Pastor, homme d'affaire monégasque et patron de Venturi, les acheta alors et assembla dans ses ateliers du Monaco Racing Team deux exemplaires d'EB112, l'un de couleur bordeaux parti chez un collectionneur russe et l'autre, que voici, qu'il garda pour lui. La voiture dispose d'un V12 de 450ch. Elle n'a pas été vendue.
A droite une autre voiture très rare, il s'agit d'une Bugatti EB112. En 1995, Bugatti est en faillite et quelques actifs se retrouvent à la vente, dont 3 châssis d'EB112 de pré-série non achevés. Giedo Pastor, homme d'affaire monégasque et patron de Venturi, les acheta alors et assembla dans ses ateliers du Monaco Racing Team deux exemplaires d'EB112, l'un de couleur bordeaux parti chez un collectionneur russe et l'autre, que voici, qu'il garda pour lui. La voiture dispose d'un V12 de 450ch. Elle n'a pas été vendue.
Une Lamborghini Miura S entièrement d'origine à gauche, estimée entre 900.000 et 1,1 million et invendue.
A droite une rare Alpine A310 V6, ayant participé deux fois aux 24h du Mans dans les années 70, estimée entre 200.000 et 300.000 euros elle n'a pas été vendue non plus.
A droite une rare Alpine A310 V6, ayant participé deux fois aux 24h du Mans dans les années 70, estimée entre 200.000 et 300.000 euros elle n'a pas été vendue non plus.
Toujours chez Lamborghini, à gauche une Diablo VT Roadster dans sa teinte "Purple 30th anniversary", elle n'a pas été vendue.
A droite une autre Lamborghini, une 350GT, châssis 0409, invendue.
A droite une autre Lamborghini, une 350GT, châssis 0409, invendue.
Voici une autre ex propriété de Gildo Pastor, une Bugatti EB110 Super Sport, châssis 39044, il s'agit d'un des modèles ayant fait de la course. La préparation a été très poussée, avec l'installation de freins en carbone, d'un arceau de sécurité par exemple. Aux mains Patrick Tambay, elle a pris part à plusieurs épreuves IMSA en 1995, dont les 24 Heures de Daytona. Engagée aux 24 Heures du Mans 1996, elle fut endommagée aux essais et ne put être réparée à temps pour la course. Une fois remise en état, elle participa encore à une épreuve de BPR à Dijon. Aujourd'hui, elle est immatriculée et utilisable sur route!
Elle a été vendue 811 000 euros sur l'estimation basse.
Elle a été vendue 811 000 euros sur l'estimation basse.
Passons maintenant à la pièce maitresse de cette vente aux enchères : la Ferrari 335S de la collection Bardinon, châssis 0674.
Motorisée par un V12 de 3.8 litres, elle a commencé sa carrière à Sebring en 1957, terminant à la sixième place aux mains de Collins et Trintignant. Toujours en configuration 315S, elle prend ensuite le départ des dernières Mille Miglia avec Von Trips. Elle termine deuxième derrière la 335S de Taruffi, après avoir reçu pour consigne de ne pas attaquer sa concurrente qui donne des signes de faiblesse. La deuxième 335S, celle de De Portago, sort de la route et provoque la mort de plusieurs spectateurs, et sonne le glas des Mille Miglia.
Elle fut engagée aux 24 Heures du Mans avec Hawthorn et Musso et devint la Ferrari la première voiture de l'histoire à dépasser les 200 km/h de moyenne au tour sur le circuit des 24 Heures. Hélas, c'est l'abandon à la cinquième heure.
Au Grand Prix de Suède, le même équipage termine quatrième. Avant de partir pour l'Amérique du Sud, la voiture reçoit un avant de 250 Testa Rossa. Au Venezuela, Ferrari rafle les quatre premières places et le Championnat du Monde des Constructeurs, 0674 finissant deuxième. La voiture reçoit ensuite un moteur tipo 141 de 335S et est vendue à Luigi Chinetti. Dans une livrée bleue à bande blanche, Masten Gregory et Stirling Moss remportent la victoire au Grand Prix de Cuba en 1958, offrant enfin à 0674 une victoire d'envergure. Durant l'année 58, la 335S participe à plusieurs épreuves américaines.
En 1970 elle entre dans la Collection de Pierre Bardinon, qui la fait remettre dans sa configuration d'origine en 1981. L'avant de 250 TR est vendue avec l'auto aujourd'hui. Pierre Bardion fut le premier et le plus grand collectionneur de Ferrari de compétition au monde. Il fit fortune dans le cuir puis commença a collectionner les Ferrari de course, à l'époque personne n'en voulait et ils les acheta toutes pour une bouchée de pain. Enzo Ferrari lui même finit par lui vendre les voitures de l'année précédente et répondait souvent à la question "pourquoi n'avez vous pas crée de musée Ferrari?" en disant "Pierre Bardion s'en est chargé pour moi".
L'homme alla même jusqu'a créer un circuit dans sa propriété du Mas du Clos, de 3.2 kilomètres de long et des constructeurs comme Matra, Ligier et Alpine viennent y réalisèrent leurs essais. Décédé en 2011, sa collection d'une vingtaine de modèle est aujourd'hui estimée à 180 millions d'euros et les héritiers sont obligées d'en vendre une partie pour payer la succession.. Celle-ci a été adjugée 32 millions d'euros.
Motorisée par un V12 de 3.8 litres, elle a commencé sa carrière à Sebring en 1957, terminant à la sixième place aux mains de Collins et Trintignant. Toujours en configuration 315S, elle prend ensuite le départ des dernières Mille Miglia avec Von Trips. Elle termine deuxième derrière la 335S de Taruffi, après avoir reçu pour consigne de ne pas attaquer sa concurrente qui donne des signes de faiblesse. La deuxième 335S, celle de De Portago, sort de la route et provoque la mort de plusieurs spectateurs, et sonne le glas des Mille Miglia.
Elle fut engagée aux 24 Heures du Mans avec Hawthorn et Musso et devint la Ferrari la première voiture de l'histoire à dépasser les 200 km/h de moyenne au tour sur le circuit des 24 Heures. Hélas, c'est l'abandon à la cinquième heure.
Au Grand Prix de Suède, le même équipage termine quatrième. Avant de partir pour l'Amérique du Sud, la voiture reçoit un avant de 250 Testa Rossa. Au Venezuela, Ferrari rafle les quatre premières places et le Championnat du Monde des Constructeurs, 0674 finissant deuxième. La voiture reçoit ensuite un moteur tipo 141 de 335S et est vendue à Luigi Chinetti. Dans une livrée bleue à bande blanche, Masten Gregory et Stirling Moss remportent la victoire au Grand Prix de Cuba en 1958, offrant enfin à 0674 une victoire d'envergure. Durant l'année 58, la 335S participe à plusieurs épreuves américaines.
En 1970 elle entre dans la Collection de Pierre Bardinon, qui la fait remettre dans sa configuration d'origine en 1981. L'avant de 250 TR est vendue avec l'auto aujourd'hui. Pierre Bardion fut le premier et le plus grand collectionneur de Ferrari de compétition au monde. Il fit fortune dans le cuir puis commença a collectionner les Ferrari de course, à l'époque personne n'en voulait et ils les acheta toutes pour une bouchée de pain. Enzo Ferrari lui même finit par lui vendre les voitures de l'année précédente et répondait souvent à la question "pourquoi n'avez vous pas crée de musée Ferrari?" en disant "Pierre Bardion s'en est chargé pour moi".
L'homme alla même jusqu'a créer un circuit dans sa propriété du Mas du Clos, de 3.2 kilomètres de long et des constructeurs comme Matra, Ligier et Alpine viennent y réalisèrent leurs essais. Décédé en 2011, sa collection d'une vingtaine de modèle est aujourd'hui estimée à 180 millions d'euros et les héritiers sont obligées d'en vendre une partie pour payer la succession.. Celle-ci a été adjugée 32 millions d'euros.
A gauche une monstrueuse Porsche 993 GT2 EVO de 510ch qui a participé aux 24 Heures du Mans en 1998 et 1999 et abandonné les deux fois, En 1998, elle avait remporté la catégorie GT2 aux 4 Heures de Jarama en GTR Euroseries. Invendue.
A droite une 2.7RS, elle fait partie des 500 premiers exemplaires produits, estimée entre 600.000 et 800.000 euros elle n'a pas été vendue.
A droite une 2.7RS, elle fait partie des 500 premiers exemplaires produits, estimée entre 600.000 et 800.000 euros elle n'a pas été vendue.
A gauche une Lamborghini Countach LP400 "Periscopio", vendue un peu plus d'un millions d'euros.
A droite une paire de Ferrari Testarossa, la première a été vendue 92.500 euros et l'autre 133.000 euros.
A droite une paire de Ferrari Testarossa, la première a été vendue 92.500 euros et l'autre 133.000 euros.
A gauche une Ferrari 512BBi, invendue.
A droite une Porsche 964 de dos, sa cote explose depuis 2/3 ans, vendue 175.000 euros. Au fond une Ferrari 250 GT Cabriolet Pininfarina Serie 2, châssis 1928GT, doté d'un hard top en inox unique commandé spécialement par le prince Moulay Abdallah, frère cadet du Roi du Maroc. En 1985, elle est acquise par le collectionneur d’art Adrien Maeght qui l'installa dans son Musée de Mougins. C'est lui qui la vend aujourd'hui. Estimée entre 1.4 et 1.8 millions d'euros, elle n'a pas trouvé preneur.
A droite une Porsche 964 de dos, sa cote explose depuis 2/3 ans, vendue 175.000 euros. Au fond une Ferrari 250 GT Cabriolet Pininfarina Serie 2, châssis 1928GT, doté d'un hard top en inox unique commandé spécialement par le prince Moulay Abdallah, frère cadet du Roi du Maroc. En 1985, elle est acquise par le collectionneur d’art Adrien Maeght qui l'installa dans son Musée de Mougins. C'est lui qui la vend aujourd'hui. Estimée entre 1.4 et 1.8 millions d'euros, elle n'a pas trouvé preneur.
Retournons voir les merveilles du salon, une Aston Martin DB5 ici.
L'Automobile Club de l'Ouest a apporté une petite partie de sa collection, avec une 904 GTS, châssis 904-058, qui fit quelques podiums en course de cote en 1964 et 65.
Une jolie Ferrari 166MM châssis 014MM à droite.
Une jolie Ferrari 166MM châssis 014MM à droite.
A gauche c'est la Matra MS670B vainqueur au Mans en 1974 aux mains de Pescarolo/Larousse, qui signa la troisième victoire consécutive de Matra dans la Sarthe.
A droite une Porsche 908/2 célèbre, 908-022, c'est à son volant que Steve McQueen réalisa son meilleur résultat en course automobile. Malgré une pied droit plâtré suite à un accident de moto, il termina 2ème des 12h de Sebring 1970, bien aidé il est vrai par son coéquipier Peter Revson et par les abandons des 917.
A droite une Porsche 908/2 célèbre, 908-022, c'est à son volant que Steve McQueen réalisa son meilleur résultat en course automobile. Malgré une pied droit plâtré suite à un accident de moto, il termina 2ème des 12h de Sebring 1970, bien aidé il est vrai par son coéquipier Peter Revson et par les abandons des 917.
Un trés joli stand avec de gauche à droite une Maserati Barchetta, destinée à courir en formule monotype et construite à 17 exemplaires.
A ses cotées une authentique Ferrari 250 GT California SWB (cotée a près de 18 millions de dollars aujourd'hui), châssis 3077GT. Achetée neuve par un suisse, elle se trouve maintenant en Angleterre.
A droite une Renault R25, championne du monde pilote et constructeur en 2005 avec Fernando Alonso, remportant 8 victoires au total sur 19 courses (7 pour Alonso) et surtout elle mis fin à l'immense domination de Ferrari et Michael Schumacher sur la Formule 1.
A ses cotées une authentique Ferrari 250 GT California SWB (cotée a près de 18 millions de dollars aujourd'hui), châssis 3077GT. Achetée neuve par un suisse, elle se trouve maintenant en Angleterre.
A droite une Renault R25, championne du monde pilote et constructeur en 2005 avec Fernando Alonso, remportant 8 victoires au total sur 19 courses (7 pour Alonso) et surtout elle mis fin à l'immense domination de Ferrari et Michael Schumacher sur la Formule 1.
Toujours sur le même stand une rare BMW V12 LM, qui a participé au Mans 1999, 1999 et 2000. Une version "R" de la V12 LM remporta les 24H du mans 1999.
Quand on parle de Schumacher, aux détours d'un stand presque anodin voici la Benetton B192-05 avec laquelle Michael Schumacher a remporté la victoire au Grand Prix de Belgique en 1992. Avec son coéquipier Martin Brundle ils réussiront également 8 podiums, voiture plutôt performante mais qui resta loin de Williams, l'écurie vainqueur cette année la.
A droite une Ferrari 250 GT SWB habituée du salon, châssis 1811GT. Elle a notamment terminé 15ème des 1000km du Nurburgring 1960 aux mains de Jean Blaton puis a remporté de nombreuses courses de cote en Belgique.
A droite une Ferrari 250 GT SWB habituée du salon, châssis 1811GT. Elle a notamment terminé 15ème des 1000km du Nurburgring 1960 aux mains de Jean Blaton puis a remporté de nombreuses courses de cote en Belgique.
Une très jolie Ferrari 275 GTS, châssis 7359GT à gauche.
Quelques Mercedes 190 et 300 SL à droite.
Quelques Mercedes 190 et 300 SL à droite.
Duo originale de Porsche à droite avec une 924 Carrera GT et une 924 Safari au fond.
Axel Schuette nous offre encore une fois un joli stand avec cette Ferrari 250 GT SWB, châssis 2551GT, et une Porsche 904 GTS, châssis 904-050.
Voici une Ferrari 212/225 Sport Vignale qui a terminé neuvième des Mille Miglia et deuxième du Tour de France en 1952, châssis 0152EL.
Passons maintenant aux deux derniers gros stands du salon, JD Classic tout d'abord, garagiste britannique spécialisé dans la restauration/conservation de vieilles voitures de prestige, a ramené du lourd!
A gauche encore une Ferrari 250 GT SWB, châssis 3487GT.
Sur la photo de droite c'est une Ferrari 250 GT Tour de France, version à une louvre, châssis 1335GT. En 1959 et 1960, elle fut engagée dans de nombreuses courses de côte, remportant une victoire au général et terminant plusieurs fois sur le podium.
A gauche encore une Ferrari 250 GT SWB, châssis 3487GT.
Sur la photo de droite c'est une Ferrari 250 GT Tour de France, version à une louvre, châssis 1335GT. En 1959 et 1960, elle fut engagée dans de nombreuses courses de côte, remportant une victoire au général et terminant plusieurs fois sur le podium.
Et une magnifique F40 LM, châssis 97893, l'avant dernière des 19 produites. Elle n'aurait jamais couru sur circuit, la pauvre.
Passons maintenant au stand qui est très souvent le plus imposant et le mieux garni depuis quelques années, Fiskens. Revendeur très haut de gamme avec un showroom dans le fameux Mew's Gate (ancienne écurie de la garde royale), il propose toujours des modèles exceptionnellement rares.
Voici une Porsche 962C, le châssis RLR 202, construit par Richard Lloyd Racing. Elle a participé aux 24h du Mans 1994 aux mains d'un équipage japonais, elle ne termina pas malgré avoir passé la moitié de la course dans le top 10.
Encore une jolie vieille Ferrari à gauche, il s'agit d'une 365 California Spyder produite à 14 exemplaires seulement. Elle porte le numéro de châssis 9849.
A droite une Ferrari 512 BB LM, le châssis 22715, qui a couru au Mans pour l'Ecurie Francorchamps.
A droite une Ferrari 512 BB LM, le châssis 22715, qui a couru au Mans pour l'Ecurie Francorchamps.
Le passionné de F1 que je suis est gâté avec cette Lotus 91 de Nigel Mansell, dans la légendaire livrée JPS. Ce châssis, a participé à 13 courses en 1982, montant sur la troisième marche du podium au Brésil et terminant quatrième à Monaco. Son coéquipier, Elio De Angelis décrochera lui une victoire en Australie avec la sienne.
A droite c'est une très rare Porsche 356B Carrera Abarth GTL. A la fois plus légère et plus stable qu'une simple 356 elle fut très efficace en course de cote et Porsche remporta de nombreuses victoires avec.
A droite c'est une très rare Porsche 356B Carrera Abarth GTL. A la fois plus légère et plus stable qu'une simple 356 elle fut très efficace en course de cote et Porsche remporta de nombreuses victoires avec.
Le clou du spectacle à mes yeux, une des 25 Ferrari 512, crée pour concurrencer la Porsche 917 en groupe 5.
C'est le châssis 1002, qui été livré neuf à l'écurie espagnole Escuderia Montjuich. Elle remporta les 1000km de Paris en 1970 (épreuve hors championnat) en version S, et participa à de nombreuses courses d'endurance dont deux fois aux 24 Heures du Mans ou elle mena même la course en 1971 pendant la nuit avant d'abandonner. Elle termina ensuite deuxième du Tour de France Auto 1971, puis participa également aux courses Interseries (championnat accueillant tout types d'autos de course sans restriction de puissance, sorte d'équivalent européen du Can-Am américain).
Elle était considérée comme la 512 M la plus performante avec celle du Team NART et celle du Team Penske, bien que ses résultats n'en attestent pas forcément.
C'est le châssis 1002, qui été livré neuf à l'écurie espagnole Escuderia Montjuich. Elle remporta les 1000km de Paris en 1970 (épreuve hors championnat) en version S, et participa à de nombreuses courses d'endurance dont deux fois aux 24 Heures du Mans ou elle mena même la course en 1971 pendant la nuit avant d'abandonner. Elle termina ensuite deuxième du Tour de France Auto 1971, puis participa également aux courses Interseries (championnat accueillant tout types d'autos de course sans restriction de puissance, sorte d'équivalent européen du Can-Am américain).
Elle était considérée comme la 512 M la plus performante avec celle du Team NART et celle du Team Penske, bien que ses résultats n'en attestent pas forcément.
A gauche une belle Iso Grifo A3/C, qui a pris le départ des 1000 kilomètres de Monza en 1966, de la Targa Florio ainsi que des 24 Heures du Mans, deux fois.
Sur la photo de droite une Porsche 934 RSR Turbo, châssis 930 670 0153, seulement 31 exemplaires produits. Livrée en 1976 à Jean Blaton dans une livrée jaune, elle courut aux 24h Mans en bleu blanc rouge suite à un accord de sponsoring conclu à la dernière minute. Elle revint au Mans en 1977, abandonnant également, avant de s'imposer aux 600 kilomètres de Spa en 1978.
Sur la photo de droite une Porsche 934 RSR Turbo, châssis 930 670 0153, seulement 31 exemplaires produits. Livrée en 1976 à Jean Blaton dans une livrée jaune, elle courut aux 24h Mans en bleu blanc rouge suite à un accord de sponsoring conclu à la dernière minute. Elle revint au Mans en 1977, abandonnant également, avant de s'imposer aux 600 kilomètres de Spa en 1978.
Encore un modèle de course prestigieux, une Alfa Romeo Tipo 33/2 Daytona Coupé, châssis 019, construite chez Autodelta. Ce châssis ferait partie du triplé de classe aux 24 Heures de Daytona en 1968.
A gauche une Ferrari 166 / 246 Dino, châssis 0010. Cette voiture a commencé sa carrière sous forme de 166 F2, courant en 1968 avec plusieurs pilotes comme Jacky Ickx et Derek Bell. A la fin de la saison, elle fut récupérée par Chris Amon pour courir en Championnat Tasman (championnat australien et néo-zélandais). Elle fut équipée d'un V6 de 2.4 litres, et Derek Bell au volant de cette voiture, prit la quatrième place du Championnat, remporté par Amon.
Enfin une HWM Jaguar, qui a fait partie du team usine de 1953.
Enfin une HWM Jaguar, qui a fait partie du team usine de 1953.
Il reste encore quelques stands pour terminer cette édition avec une rarissime Ford P68, châssis numéro 2, qui est engagée en Classic Endurance Racing cette année, je devrais donc avoir l'occasion de l'entendre chanter.
La P68 a été créée en 1968, quand la cylindrée des moteurs fut limitée à 3 litres en Groupe 6. Ford abandonna officiellement la compétition, laissant certains teams comme JWA se débrouiller avec les GT40 (plus d'info dans la rubrique Registres si vous le souhaitez). Alan Mann Racing, de son coté, décida de construire un tout nouveau prototype autour du moteur V8 DFV 3 litres de Formule 1.Les P68 ne parvinrent à terminer aucune des courses auxquelles elles prirent part en 1968, parvenant tout de même à arracher la pôle position aux 1000 kilomètres de Spa. Trois exemplaires furent construits, dont deux survivent aujourd'hui.
La P68 a été créée en 1968, quand la cylindrée des moteurs fut limitée à 3 litres en Groupe 6. Ford abandonna officiellement la compétition, laissant certains teams comme JWA se débrouiller avec les GT40 (plus d'info dans la rubrique Registres si vous le souhaitez). Alan Mann Racing, de son coté, décida de construire un tout nouveau prototype autour du moteur V8 DFV 3 litres de Formule 1.Les P68 ne parvinrent à terminer aucune des courses auxquelles elles prirent part en 1968, parvenant tout de même à arracher la pôle position aux 1000 kilomètres de Spa. Trois exemplaires furent construits, dont deux survivent aujourd'hui.
Une Lancia 037 et une Dodge Viper GTS sont également présentes sur ce stand.
A droite c'est une Porsche assez extravagante, oui oui c'est une Porsche ou plutôt une Glöckler-Porsche 356, un modèle unique construit pour les Mille Miglia 1956 sur base de 356 Pré-A, équipée du moteur Carrera et d'une carrosserie en aluminium.
Walter Glöckler était le revendeur Volkswagen et Porsche à Francfort et il conçut lui même sept voitures entre 1948 et 1954, la dernière étant celle ci.
Juste avant, sa 1500 Super avait attiré l'attention de Porsche qui confia à Glöckler le développement et la construction des premières 550 Spyder. Ce modèle est en faite la plus ancienne Carrera existante.
Walter Glöckler était le revendeur Volkswagen et Porsche à Francfort et il conçut lui même sept voitures entre 1948 et 1954, la dernière étant celle ci.
Juste avant, sa 1500 Super avait attiré l'attention de Porsche qui confia à Glöckler le développement et la construction des premières 550 Spyder. Ce modèle est en faite la plus ancienne Carrera existante.
Enfin, pour terminer voici la Jaguar XJR-9 victorieuse aux 24 Heures du Mans en 1988, tout simplement.
Rétromobile se termine, fort de 110.000 visiteurs, c'est encore un succès. A titre personnel, c'est toujours un bonheur de commencer la saison automobile ici, car même si les voitures ne sont pas toujours bien mises en valeur, la rareté des modèles présentés et surtout l'extrême variété du plateau en font un évènement incontournable.
Avant de repartir, un petit tour dans les rues de Paris s'imposait.
Ah ca change du salon! Notez le Barbus 6x6 de 800ch, #toujoursplus.
Deux jolis modèles sont exposés dans le showroom Peugeot avec à gauche la Peugeot 208 T16 Pikes Peak de 875ch avec laquelle Sebastien Loeb réalisa un nouveau record absolu de la montée de Pikes Peak (0 à 100km/h en 1,8 secondes ça aide..).
Pikes Peak est un contre la montre américain existant depuis 1920, auquel différentes catégories d'autos peuvent participer. La spécificité réside dans l'altitude de la course, les autos commencent à 2800m pour finir à 4200m, on estime que les voitures perdent presque 1% de puissance tout les 100m dû à l'air qui se raréfie, d'ou la nécessité de créer des voitures aussi puissantes.
A coté c'est une 908 HDI FAP. A noter que la 208 T16 lui a emprunté sa direction et son système freinage.
Pikes Peak est un contre la montre américain existant depuis 1920, auquel différentes catégories d'autos peuvent participer. La spécificité réside dans l'altitude de la course, les autos commencent à 2800m pour finir à 4200m, on estime que les voitures perdent presque 1% de puissance tout les 100m dû à l'air qui se raréfie, d'ou la nécessité de créer des voitures aussi puissantes.
A coté c'est une 908 HDI FAP. A noter que la 208 T16 lui a emprunté sa direction et son système freinage.
Cette fois ci c'est la bonne, le reportage en terre parisienne est maintenant terminé. A bientôt pour de nouvelles aventures.