Goodwood, le premier jour.
Goodwood fait partie avec Le Mans des deux pèlerinages obligatoires dans la vie de tout passionné automobile, mais la distance avec ma bonne ville de Lyon m'a toujours démotivé.
Cependant quand je reçois l'info que cette année lors du Members' Meeting un rassemblement inédit du groupe 5 des années 70 aurait lieu avec 8 Porsche 917, 6 Ferrari 512, 3 Lola T70 notamment, j'ai su que c'était le moment.
Après une heure trente de vol jusqu'à Londres, l'épreuve de la location de la voiture et deux heures de conduite à droite, nous voilà arrivés avec Adrien.
Le circuit de Goodwood est un ancien aérodrome de guerre transformé en piste par Earl March en 1948. Des compétitions s'y sont déroulées entre 1948 et 1966 mais la piste n'étant pas très longue/large, avec l'explosion de la puissance des voitures les courses officielles ont petit à petit déserté le lieu. Un des évènements de l'époque était le Members' Meeting, ou le BARC (British Automobile Racing Club) s'y réunit 71 fois, chaque année de 1949 à 1966 pour concourir de manière amateur et surtout partager leur passion.
Le meeting prit fin avec la fermeture du circuit en 1966 mais en 2014 Earl Of March décida de remettre l'évènement au goût du jour et le 72ème Members' Meeting eu lieu.
L'évènement est à la base réservé au membre du GRRC (Goodwood Road Racing Club), mais en janvier toutes les places non achetées par les membres sont mises en vente au public. Une tenue correcte est exigée, so british isn't it?
Une Porsche 993 turbo bleue nuit nous suit jusqu'au parking et annonce la couleur, les parkings sont en effet bien remplis.
Cependant quand je reçois l'info que cette année lors du Members' Meeting un rassemblement inédit du groupe 5 des années 70 aurait lieu avec 8 Porsche 917, 6 Ferrari 512, 3 Lola T70 notamment, j'ai su que c'était le moment.
Après une heure trente de vol jusqu'à Londres, l'épreuve de la location de la voiture et deux heures de conduite à droite, nous voilà arrivés avec Adrien.
Le circuit de Goodwood est un ancien aérodrome de guerre transformé en piste par Earl March en 1948. Des compétitions s'y sont déroulées entre 1948 et 1966 mais la piste n'étant pas très longue/large, avec l'explosion de la puissance des voitures les courses officielles ont petit à petit déserté le lieu. Un des évènements de l'époque était le Members' Meeting, ou le BARC (British Automobile Racing Club) s'y réunit 71 fois, chaque année de 1949 à 1966 pour concourir de manière amateur et surtout partager leur passion.
Le meeting prit fin avec la fermeture du circuit en 1966 mais en 2014 Earl Of March décida de remettre l'évènement au goût du jour et le 72ème Members' Meeting eu lieu.
L'évènement est à la base réservé au membre du GRRC (Goodwood Road Racing Club), mais en janvier toutes les places non achetées par les membres sont mises en vente au public. Une tenue correcte est exigée, so british isn't it?
Une Porsche 993 turbo bleue nuit nous suit jusqu'au parking et annonce la couleur, les parkings sont en effet bien remplis.
Porsche est bien sûr plus que bien représenté.
La dernière née de chez Mclaren, la 570S, se glisse entre d'autres supercars.
Il y en a pour tous les goûts.
Vraiment pour tous les goûts.
Finalement après un bilan presque équivalent à une journée de spotting nous y voilà et l'ambiance se veut vintage!
Maintenant que la présentation est faite, passons aux choses sérieuses.
L'une des catégories les plus intéressantes de cette édition s'intitule Ground Effect F1 ou F1 à effet de sol. Ce concept apparu au milieu des années 70 en F1 grâce à deux ingénieurs de l'écurie BRM, Peter Wright et Phil Rudd. Il consiste à créer une jupe sous la voiture pour que l'air qui passe sous celle ci soit accéléré et plaque la voiture au sol.
Colin Chapman emblématique fondateur du Team Lotus F1 embaucha les deux ingénieurs et ils créèrent ensemble la première véritable F1 à effet de sol, la lotus 78. Celle ci permit à Lotus de remporter le championnat du monde des constructeurs en 1978.
C'est une Mclaren que nous avons ici sous les yeux, la MP4/1, qui fut la première F1 produite sur base d'un châssis monocoque entièrement en carbone. Même si ses propriétés sont très intéressantes, beaucoup plus résistant, rigide et léger que n'importe quel autre matériaux, le pari est osé en 1982 et Mclaren a eu bien du mal à trouver un fabricant.
John Watson, pilote Mclaren de l'époque la résuma ainsi "C'est comme voler en Concorde quand vous n'avez toujours pris que des 707".
La MP4/1 gagnera un grand prix en 1982 grâce à Nikki Lauda, le grand prix d'Angleterre comme un symbole, et la mode du châssis carbone commencera à se répandre dès lors.
Colin Chapman emblématique fondateur du Team Lotus F1 embaucha les deux ingénieurs et ils créèrent ensemble la première véritable F1 à effet de sol, la lotus 78. Celle ci permit à Lotus de remporter le championnat du monde des constructeurs en 1978.
C'est une Mclaren que nous avons ici sous les yeux, la MP4/1, qui fut la première F1 produite sur base d'un châssis monocoque entièrement en carbone. Même si ses propriétés sont très intéressantes, beaucoup plus résistant, rigide et léger que n'importe quel autre matériaux, le pari est osé en 1982 et Mclaren a eu bien du mal à trouver un fabricant.
John Watson, pilote Mclaren de l'époque la résuma ainsi "C'est comme voler en Concorde quand vous n'avez toujours pris que des 707".
La MP4/1 gagnera un grand prix en 1982 grâce à Nikki Lauda, le grand prix d'Angleterre comme un symbole, et la mode du châssis carbone commencera à se répandre dès lors.
Comme beaucoup d'anciens champions du monde de F1, Emerson Fittipaldi fonda son écurie et voici ici une Fittipaldi F5A en jaune qui obtenu une 2ème place chez lui au Brésil en 1978 et quelques 4ème place.
A côté c'est une Shadow DN9 de 1978 qui aux mains de Jan Lammers n'eut que peu de succès. Son coépiquier Elio de Angelis emmena la sienne à une brave 4ème place aux grand prix des Etats Unis en 1979.
A droite une Mclaren M29 que pilota Alain Prost en 1980 avec comme meilleur résultat une 5ème place au Brésil.
A côté c'est une Shadow DN9 de 1978 qui aux mains de Jan Lammers n'eut que peu de succès. Son coépiquier Elio de Angelis emmena la sienne à une brave 4ème place aux grand prix des Etats Unis en 1979.
A droite une Mclaren M29 que pilota Alain Prost en 1980 avec comme meilleur résultat une 5ème place au Brésil.
Et voici une GT40, P/1027. Emmené par un trio belge composé de Christian Dumolin, toujours dans les bons coups celui-la (propriétaire de P/1079 et une 250 GT SWB avec lesquelles il fait souvent le Tour Auto).
Une belle Iso Grifo A3/C, déjà croisée à la Rétromobile et ici aux mains de Gregor Fiskens le fondateur de Fiskens.
De beaux V8.
A gauche, deux Superformance qui sont des continuations de GT40 et non de vraies GT40. Celle de gauche se fait passer pour P/1029, les restes de la vraie P/1029 sont aux Etats Unis et Robert Ash essaye de la reconstruire (plus d'informations dans l'onglet Registre si vous le souhaitez).
Celle de droite appartient à Carlos Monteverde célèbre collectionneur (250 LM, Porsche 917, 935, 956.. Toutes victorieuses du Mans pour Porsche!)
A droite une rare Ferrari 375 MM Spyder.
Celle de droite appartient à Carlos Monteverde célèbre collectionneur (250 LM, Porsche 917, 935, 956.. Toutes victorieuses du Mans pour Porsche!)
A droite une rare Ferrari 375 MM Spyder.
2 Lola T70 et l'un des 5 prototypes de GT40 roadster châssis GT/111, ça devient sérieux.
Un défilé permanent commence tout ça dans une ambiance très conviviale et respectueuse.
A droite c'est est une des douze Jaguar Type E Lightweight "Lowdrag" coupé.
A droite c'est est une des douze Jaguar Type E Lightweight "Lowdrag" coupé.
Une Bizzarrini 3500GT à gauche et une jolie Ferrari 512BBi à droite.
2 jolies répliques de Cobra Daytona, la grise était engagée par DK Engeneering, célèbre garage anglais s'occupant des plus belles merveilles anciennes.
L'Aston Martin DP214 est également une réplique sur base de DB4 GT (sacrilège!).
Je me rapproche du gros du spectacle, 2 512M pointent le bout de leur nez : 1030 et 1002.
Pendant ce temps Mika Hakkinen a pris le volant de la W196 pour faire quelques tours puis une GT40, P1070, arrive... Quoi de plus normal!
L'occasion d'observer une des 3 rarisimmes Mclaren M6 GT, conçue par Bruce Mclaren pour être la première supercar de route de la marque. Malheureusement il décèda avant que la fabrication ne commence et le projet s'éteignit avec lui.
Pas le temps de niaiser le Groupe 5 va entrer en piste et David Piper est déjà prêt.
C'est parti pour la mise en grille, la Ferrari 512S de Nick Mason, batteur des Pink Floyd et célèbre collectionneur (Il a possédé ou possède toujours une 250 GTO, une Mclaren F1 GTR, une LaFerrari bleue..) est la première à arriver.
La Lola T70 de David Piper et la seule et unique Ferrari 512S Coda Lunga (ou queue longue) encore existante.
Une autre magnifique Lola T70.
Et les 917... Quelle claque.
Et voici 917-020 à gauche, propriété belge, et David Piper à droite avec 917-010.
Celle-ci appartient à Porsche, c'est le châssis 917-015(035), son histoire est un peu compliquée, plus de détails dans la rubrique Registres si vous le souhaitez. En tout cas l'ambiance a l'air au beau fixe chez Porsche!
La dernière Lola et la 917-026(031).
Et 917-025.
Avant que les voitures ne se positionnent sur la grille de départ je pars faire quelques photos de cette magnifique Porsche 2.7 RS Touring, c'est à dire version routière, la première Porsche ayant porté le sigle RS (Rennsport ou Course en français). J'aime beaucoup cette couleur plutôt originale.
Quel choc... A droite 917-021(012), cette livrée est géniale.
Je dois dire que pour un jeune passionné comme moi je ne pensais jamais avoir la chance de voir autant de voitures du groupe 5 datant de plus de 40 ans réunies un jour ensemble, je me rappelle ô combien je tremblais lors de cette photo.
Le spectacle est assez incroyable.
Les voila toutes alignées comme en 1970, c'est parti pour quelques tours de parade.
10min c'est trop rapide mais quel pied... N'hésitez pas à aller sur ma chaine Youtube pour écouter un peu leurs jolis sons.
Le parking VIP s'est lui bien rempli, une jolie Aston Martin DB5 et une très jolie Alfa Roméo 8C, la première que je vois en jaune.
Vraiment bien rempli avec cette Koenigsegg CXX de presque 1000ch.
Des F1, des F2, des vieilles Aston Martin, tout est présent à Goodwood!
Encore une magnifique DB4 et une Mercedes 300SL.
Retournons vers les F1 qui vont entrer en piste, avec à gauche une Arrows A1, peu fiable avec laquelle Ricardo Patrese obtint quand même une 4ème place au Canada en 1978.
A droite une Lotus 87B, évolution de la 87 et la remplaçant fin 1981, elle n'eut pas le temps de faire qu'une course en 1982 avant que la Type 91 la remplace.
A droite une Lotus 87B, évolution de la 87 et la remplaçant fin 1981, elle n'eut pas le temps de faire qu'une course en 1982 avant que la Type 91 la remplace.
A gauche, une Tyrell 009 qui accrocha quelques podiums en 1979, encadrée par une Arrows A3 et une Arrows A5 au fond.
A droite, au premier plan une Brabham BT49 avec sa jolie livrée Parmalat (une des plus grosses capitalisations boursières italiennes de l'époque qui fut complètement détruite en 2003 par un énorme scandale de faux bilans..) avec laquelle Nelson Piquet remporta son premier championnat du monde de F1 en 1981, et la MP4/1 au second plan.
A droite, au premier plan une Brabham BT49 avec sa jolie livrée Parmalat (une des plus grosses capitalisations boursières italiennes de l'époque qui fut complètement détruite en 2003 par un énorme scandale de faux bilans..) avec laquelle Nelson Piquet remporta son premier championnat du monde de F1 en 1981, et la MP4/1 au second plan.
Madame dans l'Arrows A5 et la Ferrari 312 T5 a côté, pas la plus victorieuse des F1 Ferrari loin de là mais celle-ci à été pilotée par Gilles Villeneuve.
Max Chilton (ancien pilote F1 Marussia en 2013) dans la Nascar et une réplique de GT40 MKII Holman derrière ouvrent le bal.
Voici la Lotus 88 avec son principe révolutionnaire du double châssis, qui fut développée suite à l’interdiction des jupes à effet de sol au début des années 80. Elle avait, pour faire simple, un châssis qui absorbait les forces et l'autre qui tenait le moteur. Elle n'eut même pas le temps de faire une seule course avant d'être bannie.
En faite pour être plus précis, le premier châssis réunissait le moteur, les trains roulants et le pilote, le second uniquement les éléments aérodynamiques, ce dernier étant suspendu au premier par des ressorts. Ainsi, la monoplace pouvais se rapprocher le plus possible du sol à haute vitesse et restait à hauteur réglementaire à l’arrêt. Pas bêtes ces anglais.
En faite pour être plus précis, le premier châssis réunissait le moteur, les trains roulants et le pilote, le second uniquement les éléments aérodynamiques, ce dernier étant suspendu au premier par des ressorts. Ainsi, la monoplace pouvais se rapprocher le plus possible du sol à haute vitesse et restait à hauteur réglementaire à l’arrêt. Pas bêtes ces anglais.
La Lotus 79, évolution de la 78 (première F1 à effets de sol souvenez vous), imbattable durant la saison 1978 durant laquelle Lotus fut sacré champion du monde constructeur et Mario Andretti leur pilote, champion du monde des pilotes.
Son coéquipier, le talentueux Ronnie Peterson décèda durant cette saison de manière tragique, à la suite d'un énorme carambolage au départ de Monza.
A droite la type 87B.
Son coéquipier, le talentueux Ronnie Peterson décèda durant cette saison de manière tragique, à la suite d'un énorme carambolage au départ de Monza.
A droite la type 87B.
Une autre Mclaren M29.
Ah qu'elle parait lointaine l'époque où les F1 glaçaient le sang à chaque accélération.. Quel bonheur de les entendre!
Et voici maintenant une Williams FW07B. Ce fut une monoplace très performante avec ses différentes évolutions puisque Williams finit 2ème du championnat du monde de f1 1979 (derrière Lotus) et le gagna en 1980 aux mains de Carlos Reutemann et Alan Jones qui fut sacré champion pilote cette année la.
La fameuse pionnière de l'effet de sol, la Lotus 78 et à droite la Ligier Matra JS17 et son fabuleux V12 que je n'ai pu immortaliser en piste correctement malheureusement.
Pas le temps de souffler, le Alan Mann Trophy des GT40 va commencer et ce ne sont pas moins de 28 GT40 qui sont annoncées!
A gauche une réplique Gelscoe, marque qui fournit d'excellentes répliques mais très chères (dans les 400.000 euros!) et à droite P/1071, utilisée sur route majoritairement.
A gauche une réplique Gelscoe, marque qui fournit d'excellentes répliques mais très chères (dans les 400.000 euros!) et à droite P/1071, utilisée sur route majoritairement.
P/1022, utilisée dans des courses de cote principalement et P/1069 n'ayant eu qu'un usage routier.
Le chassis AM GT40-2 est un des 5 châssis allégés par Alan Mann, participa à Sebring avec Graham Hill et Jackie Stewart et au Mans en 1966, puis elle devint la GT40 privée la plus victorieuse en course de l'histoire.
A droite une belle continuation Superformance.
A droite une belle continuation Superformance.
P/1014, qui ne connut qu'un routier et un groupe de réplique Gelscoe et Superformance à droite.
La superbe P/1041 vainqueur à Zolder en 1966 avec Jean Blaton.
P/1027 qui ne connut qu'un usage routier et à droite une reconstruction de GT/102R, un des prototypes de GT40 dont aucun ne survit encore aujourd'hui.
C'est parti pour une heure de course!
P1019 en noir à gauche, fut livrée à Alan Mann Racing qui l'utilisa comme châssis de réserve et source de pièces détachées. Elle fut ensuite vendue à Paul Hawkins, un australien qui lui permit de remporter sa première victoire aux 6 Heures de Barcelone en 1968.
P/1109 en rouge, un des 7 châssis surnuméraires assemblés entre 1969 et 1972, se tire la bourre avec P1006, qui couru au Mans en 1965 avant de connaitre un gros crash à Monza et d'être reconstruite par la suite.
L'un de mes plus grands rêves vient de se réaliser, immortaliser un retour de flamme!
A gauche P/1009, a commencé sa carrière en championnat d'Afrique du Sud puis elle a couru à Spa et au Nurburgring. Après un violent crash à Kyalami en 1968 sa carrière de course s'arrête.
Les restes furent rachetés plus tard par Brian Wingfield qui l'a fit reconstruire.
Néanmoins une confusion est possible, après son crash en 1968 son propriétaire de l'époque, au lieu de la faire reconstruire créa un nouveau modèle à partir d'un nouveau châssis qui porte donc le numéro P/1009 mais est en faite un châssis Alan Mann (XGT2) et non un de chez Ford, comme vous le verrez par la suite.
A droite, P/1023 fut utilisée comme réserve de pièces détachées par Alan Mann pour ses châssis AMGT1 et AMGT2.
Les restes furent rachetés plus tard par Brian Wingfield qui l'a fit reconstruire.
Néanmoins une confusion est possible, après son crash en 1968 son propriétaire de l'époque, au lieu de la faire reconstruire créa un nouveau modèle à partir d'un nouveau châssis qui porte donc le numéro P/1009 mais est en faite un châssis Alan Mann (XGT2) et non un de chez Ford, comme vous le verrez par la suite.
A droite, P/1023 fut utilisée comme réserve de pièces détachées par Alan Mann pour ses châssis AMGT1 et AMGT2.
Il commence à faire sombre, la course va bientôt se terminer et sera remportée par une réplique Gelscoe, pourtant j'ai trouvé que pas mal de propriétaires d'authentiques GT40 jouaient le jeu en roulant très fort.
Le circuit se vide, l'occasion de faire quelques photos plus jolies des groupe 5.
Et des Lotus, les deux Type 78 et une 79 de gauche à droite.
L'occasion de voir les différences entre la 78 et la 79, la 79 fait déjà plus massive.
Sur la photo de droite, à coté de la Mclaren c'est une Lotus 91, remplaçante de la 87B en 1982, elle connut une victoire lors de cette saison grâce à Elio De Angelis.
Deux duos de 512, M à gauche, S à droite.
J'adore ces deux 512S, 1030 à gauche et 1006 à droite, qui n'a jamais réussi à finir une course dans laquelle elle fut engagée.
Pour terminer, Mercedes en partenariat avec IWC nous sort sa W25 de 1934 et ses deux W196 avec lesquelles Mika Hakinen et Jochen Mass ont fait quelques tours pendant la journée.
La numéro 8 est une W196 type F1 avec laquelle Juan Manuel Fangio obtint deux titres de champion du monde.
Celle à sa gauche est une type endurance ou type Monza engagée dans des courses plus longues. La carrière de la W196 fut stoppée prématurément à la suite de la décision de Mercedes de quitter le sport automobile à l'issue de la saison 1955 marquée par la tragédie des 24 Heures du Mans où la Mercedes 300 SLR de Pierre Levegh s'est écrasée dans une tribune spectateurs faisant près de 80 morts.
La numéro 8 est une W196 type F1 avec laquelle Juan Manuel Fangio obtint deux titres de champion du monde.
Celle à sa gauche est une type endurance ou type Monza engagée dans des courses plus longues. La carrière de la W196 fut stoppée prématurément à la suite de la décision de Mercedes de quitter le sport automobile à l'issue de la saison 1955 marquée par la tragédie des 24 Heures du Mans où la Mercedes 300 SLR de Pierre Levegh s'est écrasée dans une tribune spectateurs faisant près de 80 morts.
Avec cette dernière claque la première journée s'achève, l'article a été long je m'en excuse mais j'ai essayé de vous en raconter le plus possible sur chacun des modèles les plus uniques à mes yeux et Dieu sait qu'il y en avait. J'espère ne pas vous avoir fait trop mal au crâne.
Dans l'article consacré à la deuxième journée je détaillerai davantage l'histoire des voitures du Groupe 5.
Dans l'article consacré à la deuxième journée je détaillerai davantage l'histoire des voitures du Groupe 5.
Voici également deux vidéos prises lors de cette journée des F1 et des GT40 pour flatter vos oreilles :
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